homélie du 3ème dimanche de l’Avent
Abbé Jean Compazieu | 6 décembre 2014
Réjouissez-vous…
Textes bibliques : Lire
Ce 3ème dimanche de l’Avent nous invite à la joie. Cette joie c’est le signe de notre foi. Le chrétien se doit d’être un homme joyeux. Le pape Paul VI écrivait que “personne n’est exclu de la joie du Seigneur”. Et dans son exhortation “la joie de l’Evangile”, le pape François nous dit : “Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques.” C’est dommage pour eux et pour leur entourage. Nous avons tous à redécouvrir que l’action de l’Esprit de Dieu en nous est source de joie.
Cette bonne nouvelle, nous la retrouvons dans l’Ancien Testament. Bien avant la venue de Jésus, le prophète Isaïe s’adresse à un peuple en détresse. Ce peuple a été déporté en terre étrangère. Il y a souffert de l’injustice, de l’oppression et de la pauvreté. C’est là qu’Isaïe se présente comme le messager de Dieu : il annonce la bonne nouvelle aux pauvres, réconforte les cœurs brisés, libère les captifs et annonce un temps de grâce pour ceux qui mettent leur foi dans le Seigneur.
Voilà une bonne nouvelle qu’il faut faire circuler de toute urgence : “le Seigneur fera germer la justice devant toutes les nations”. Cette justice, cette paix et cette fraternité, c’est comme des graines qu’il nous faut cultiver avec beaucoup de soin. Cela se traduit par des gestes d’accueil et de partage envers celui qui est exclu. La joie chrétienne est un don de Dieu. Mais Dieu ne l’accorde qu’à ceux qui remportent la victoire sur leur égoïsme.
La deuxième lecture est une lettre de saint Paul écrite pour une communauté persécutée. Il exhorte les chrétiens à puiser aux sources de la joie qui est en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Pour obtenir cette joie, il faut prier sans relâche et la demander. C’est important car elle est avant tout un don de Dieu. C’est pour cela que Paul nous recommande de prier sans cesse. Il nous faut parvenir à faire de la prière une habitude quotidienne. C’est là que nous apprenons à être présents à Dieu dans nos paroles, nos silences, nos manières d’agir et de ressentir. Le Seigneur est toujours là, bien présent, mais trop souvent nous sommes ailleurs. En ce temps de l’Avent, il nous appelle à revenir à lui. C’est dans le contact régulier avec lui que nous trouverons la vraie joie.
L’Evangile de ce dimanche est une annonce de Celui qui apporte la vraie joie au monde. Non, il ne s’agit pas de Jean Baptiste ; ce dernier n’est que le témoin de la Lumière. Sa mission, c’est de la montrer et de lui rendre témoignage : “Au milieu de vous, se tient celui que vous ne connaissez pas”. De même que l’arbre de vie était au milieu du jardin d’Eden, de même Jésus est au milieu de nous. Il se propose à tous. Tous peuvent avoir accès à lui. C’est l’abaissement d’un Dieu qui s’est fait homme et qui a vécu trente ans comme un homme.
Jean Baptiste est venu annoncer la Lumière dans un monde de ténèbres. Il est venu annoncer la Parole dans un monde de silence. Il faut savoir que, depuis longtemps, il n’y avait plus de prophète pour parler de la part de Dieu. Mais l’Evangile de ce dimanche nous annonce le changement : En Jésus, c’est Dieu qui vient à nous. Il est le Verbe de Dieu, la Parole de Dieu. Avec lui, la bonne nouvelle sera annoncée aux pauvres, aux exclus, aux prisonniers. Plus tard, Jésus dira que le Fils de l’homme n’est pas venu pour les bien-portants mais pour les malades.
Voilà ce message de joie. Il nous rejoint dans un monde qui souffre de la violence, de l’injustice et de l’égoïsme : “quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu… Même des croyants courent ce risque… Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie” (Pape François)
Dans quelques jours, nous allons fêter Noël. Tout est prévu pour que ce soit “un Noël de rêve” : cadeaux, réveillon, illumination de nos rues… Mais le risque est grand d’oublier Celui qui est à la source de cette fête. Et c’est là, dans le désert de nos vies, qu’il nous faut réentendre ce message de Jean Baptiste : “Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas”. Notre mission, c’est de révéler cette présence du Christ dans notre monde. Les plus beaux cadeaux, les plus fastueux réveillons ne peuvent pas vraiment nous combler. C’est seulement auprès du Seigneur que nous trouverons la vraie joie.
Nous te demandons au Seigneur de faire de nous un peuple de témoins joyeux de ta présence et de ton amour. Toi seul peux nous aider à évangéliser Noël car tu en es le principal acteur. Tu nous invites et nous attends tous à la crèche. Donne-nous de répondre joyeusement à ton appel.
ADAP : Lire
Ecouter : Dimanche dans la Ville
Sources : “La joie de l’Evangile (Pape François), Revues Feu Nouveau, Dimanche en Paroisse, Signes, Commentaires de Claire Patier, Guide Emmaüs des dimanches et fêtes B (JP Bagot), Homélies pour l’année B (Amédée Brunot)
“Un saint triste est un triste saint” (Dom Bosco au jeune Dominique Savio)
Déjà le 3eme dimanche de l’Avent, que le temps passe vite.
ue nos larmes de souffranse deviennenet des larmes de bonheur,Jésus tu es à notre porte, que nous sachions t’inviter dignement. O jésus, comme je t’aime et je sais bien que malgré mes faiblesses tu m’aime aussi.
ce week-end l’amie de ma fille à appelé en drétresse ,elle ne comprenait la mauvaise humeur de son mari, il ne s’interrésait et ne supportait même plus ses enfants, elle était dans tous ces états je lui ai dis de le confier à la Ste vierge , elle l’a fait et ce matin toute heureuse elle a appelé pour dire qu’enfin Nico n’avait rien contre sa famille,mais qu’il ne supportait plus ce qu’on lui commandait à son travail, il ne peut même plus profiter de sa famille, c’est devenu pesant pour lui,j’ai dit à Auré mais le sous la protection de le Vierge Marie ainsi que toute ta petite famille,portez une médaille bénie de Marie, prés de chez eux ils ont la très belle Basilique de POnmaint, je lui ai dit d’aller acheter des médailles de notre Dame de Ponmaint de les faire bénir par un prêtre et de la porter toujours sur soi en se recommandant à elle et lui demandant d’interséder auprès de son fils Jésus;Mais surtout je lui ai bien recommandé de ne rien se cacherl’un à l’autre. C’est un jeune couple formidable et ils s’en sortiront
Espérer en la bonté et l’Amour du Seigneur, Oh, oui, mon Jésus tu es le seul médecin de nos âmes; La confiance est revenu et l’Espérance suit
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En ce troisième dimanche de l’Avent, nous pouvons chanter Réjouissons-nous car le Seigneur est proche, Réjouissons-nous, soyons dans la joie, accueillons-le avec des cris de joie. Préparons-lui le chemin. Simplement. A vouloir trop bien faire, à vouloir être impeccable, on oublie l’essentiel. S’arrêter, souffler, prendre le temps de prier, se réserver des moments de coeur à coeur avec Jésus, se laisser aller à la tendresse…s’élever, se tendre vers Lui et tant pis si on n’est pas parfait. Dieu est un père et comme tous les pères, il nous aime même quand qu’on s’écarte du chemin.
On se voudrait parfait, tu sais, toi, Seigneur, tu nous connais, tu sais bien toi, qu’il ne faut pas se faire d’illusions sur notre humanité.
Ce que tu nous demandes, c’est d’aimer, d’être à l’écoute du frère qui est dans le besoin, lui tendre une main fraternelle; lui pardonner s’il nous a fait du mal. Préparer ta venue, Seigneur en faisant le ménage dans notre coeur, un peu tous les jours, un petit coup de plumeau par-ci, un petit coup de torchon par-là…
Pressons-nous, le temps est venu d’habiller son coeur pour t’accueillir dans la joie et la confiance.
Hier, le pape François, à l’Angélus, a cité Isaïe : “Consolez, consolez mon peuple”…Frères et soeurs, laissons-nous consoler par Dieu, laissons-nous consoler par Dieu.
Hier, Lyon brillait de mille lumières, un spectacle populaire magnifique, on y vient de partout. Les places des Terreaux, Bellcour, le Parc de la Tête d’Or resplendissaient; Lugdunum était en fête ! c’était la liesse, c’était beau; c’est bien de se réjouir devant un beau spectacle.
Aujourd’hui, Fête de l’Immaculée Conception, c’est Lyon qui prie…pas un rebord de fenêtre, pas un pas de porte, pas un balcon sans ses lumignons. Aujourd’ui, la Reine de la fête, c’est notre Dame, c’est Marie. Les lumières n’auront pas eu la splendeur de la veille, mais elles avaient une autre saveur…une beauté intérieure, spirituelle; toutes ces rampes, ces arbres enguirlandés, clignotants comme des coeurs qui battaient à l’unisson…Ave Maria ! Ave Maria !
Merci Marie de nous avoir donné Jésus.
Merci pour cette belle homélie qui nous rappelle le trésor inoui que nous possédons ,l’amour de Jésus. nous sommes confrontés à tant de bouleversements que nous l’oublions parfois. Qu’il puisse s’inscrire profondément dans notre vie !
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